- Préparation du Dr Nidal Hassan – secrétaire général du comité national syrien pour l’éducation, les sciences et la culture
Al Mouthana Khadour – directeur des programmes et de l’orientation

- L’UNESCO joue un rôle prépondérant dans le lancement des initiatives internationales pour la protection du patrimoine culturel et naturel partout dans le monde, qui est considéré d’une grande importance pour l’humanité.

- Tout en rappelant que l’acte constitutif de l’organisation, stipule la sauvegarde du patrimoine mondial et sa protection, et recommande aux pays concernés d’adopter les accords internationaux à ce sujet, et vu que les accords, les recommandations et les résolutions internationales en vigueur, ayant trait aux biens patrimoniaux culturels et naturels, mettent l’accent sur l’importance qu’ils représentent pour les tous les peuples du monde, il est donc primordial de les protéger et les sauvegarder, en tant que biens uniques irremplaçables, sans tenir compte de leur propriété à un quelconque pays ou un quelconque peuple.

- Etant donné qu’il relève de l’obligation de la communauté internationale, face à la recrudescence des nouveaux dangers, de contribuer à la protection du patrimoine culturel et naturel de valeur mondiale exceptionnelle, à travers l’accomplissement de l’aide collectif qui parachève d’une façon efficace l’action de l’état concerné sans la remplacer, il était donc nécessaire pour cet objectif, de promulguer de nouveaux règlements sous forme d’accord pour l’établissement d’un système assurant d’une façon permanente, une protection collective à ce patrimoine, à travers les techniques scientifiques modernes. Après que le comité du patrimoine mondial ait décidé dans sa 16ème session, que cette affaire doit être régie par un accord mondial, cette volonté a été traduite en un accord mondial baptisé « accord de protection du patrimoine mondial culturel et naturel », adopté par l’UNESCO en 1972.

- Les conditions que doivent remplir les sites naturels et culturels pour qu’ils soient inscrits sur la liste du patrimoine mondial, ont été également déterminées dans cet accord, ainsi que les droits et les devoirs des pays dans ce domaine. La responsabilité du suivi de l’exécution de l’accord est confiée au comité mondial qui se réunit à raison d’une fois par an, et il est composé de 21 pays signataires de l’accord précité.

- L’article 29 de cet accord met l’accent sur la nécessité que les pays signataires, élaborent des rapports périodiques qui soient présentés à la conférence générale de l’UNESCO conformément à des formules précises, de façon qu’ils comprennent des informations au sujet des règlements législatifs et organisationnels ayant trait à la protection du patrimoine culturel, et les autres mesures prises pour l’application de l’accord, et précisent les détails de l’expérience acquise dans ce domaine.

- Tout au long des années de l’âge cette relation, l’UNESCO a aidé à travers ses missions et ses experts spécialisés dans l’étude de nombreux sites syriens inscrits sur la listes du patrimoines mondial comme suit :
- La vielle ville de Damas /1979/
- La ville de Bosra /1980/
- Le site archéologique de Bosra /1980/
- La vielle ville d’Alep /1986/
- Le crac des chevaliers à Homs /2006/
- Les villes antiques au nord de la Syrie (les villes mortes) /2001/

- Le pays contractant choisit parmi ses cadres, celui qu’il considère apte à être désigné comme officier de liaison et le charge des missions de suivi pour la préparation de ces rapports et la coordination entre les missions des directeurs des sites archéologiques, pour la mise à jour des bulletins et le remplissage des questionnaires spécifiques aux sites archéologiques qui mettent la lumières sur l’état technique de ces sites et les dangers auxquels ils sont exposés, outre les méthodes de protections appliquées, la modernisation des lois législatives nécessaires pour assurer cette protection et la coordination entre partie administrative qu’il représente et l’UNESCO.

- Conformément à ce principe, le ministère de l’éducation de la République Arabe Syrienne était en vogue, à travers les programmes scolaires et les nouveaux manuels scolaires construits sur des standards nationales précises, sans méconnaitre parmi ces principaux objectifs cet aspect, et a accordé la grande importance à la construction de l’homme syrien ayant le sentiment de la citoyenneté, d’appartenance et doté de la connaissance, des savoir-faire et capable de s’auto développer, d’exercer la démocratie et d’assumer la responsabilité dans tous les domaines de la vie, et ayant un esprit scientifique, créatif capable de gérer les problèmes et les résoudre et de saisir les occasions pour réaliser la progression.