.:: La commission nationalle syrienne pourl'education ,la science et la culture::.
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    De de la réunion du Comité national avec le ministre de l'Education
     
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    From the meeting of the Secretariat of the National Commission with His Excellency the Minister of Education
     
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    vieille ville de Damas et le chateau
     
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    Alep
     
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    Palmyra
     
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    Bosra Sham
     
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    Citadelle de Hosn
     
vieille ville d'Alep
- Au carrefour de plusieurs routes commerciales depuis le IIe millénaire av. J.-C., Alep a successivement subi la domination des Hittites, des Assyriens, des Arabes, des Mongols, des Mamelouks et des Ottomans. Sa citadelle du XIIIe siècle, sa Grande Mosquée du XIIe siècle et plusieurs medersa, palais, caravansérails et hammams du XVIIe siècle donnent au tissu urbain d'Alep un caractère harmonieux et unique, maintenant menacé par la surpopulation.

Valeur universelle exceptionnelle
Brève synthèse
- Au carrefour de plusieurs routes commerciales depuis le IIe millénaire av. J.-C., Alep a successivement subi la domination des Hittites, des Assyriens, des Akkadiens, des Grecs, des Romains, des Omeyyades, des Ayyoubides, des Mamelouks et des Ottomans qui ont laissé leur empreinte sur la ville. La Citadelle, la Grande Mosquée du XIIe siècle et plusieurs madrasas, palais, khans et bains publics des XVIe et XVIIe siècles composent la trame urbaine cohésive et unique de la ville.

- La monumentale Citadelle d'Alep, qui s'élève au-dessus des souks, des mosquées et des madrasas de la vieille ville fortifiée, témoigne du pouvoir militaire arabe du XIIe au XIVe siècle. Rappel de l'occupation passée de civilisations remontant au Xe siècle av. J.-C., la Citadelle abrite les vestiges de mosquées, d'un palais et de thermes. La cité fortifiée qui s'est développée autour de la Citadelle conserve son ancien quadrillage de rues gréco-romain, ainsi que des vestiges de bâtiments chrétiens du VIe siècle, des murailles et des portes médiévales, des mosquées et des madrasas rappelant les aménagements ayyoubides et mamelouks de la ville, et des mosquées plus tardives de la période ottomane. À l'extérieur des murs d'enceinte, le quartier de Bab al-Faraj au nord-ouest, le quartier de Jdeïdé au nord, et d'autres quartiers au sud et à l'ouest, qui datent de ces périodes d'occupation de la ville fortifiée, contiennent d'importants monuments religieux et des belles demeures. Certaines parties de la ville ont subi des changements fondamentaux au cours des 30 ans qui ont précédé l'inscription : destruction de bâtiments, construction de nouveaux bâtiments en hauteur et élargissement des rues. Néanmoins, l'ensemble qui subsiste avec ses principaux bâtiments et la cohérence du caractère urbain des souks et des rues et ruelles résidentielles contribuent tous à la Valeur universelle exceptionnelle.

- Critère (iii) : La vieille ville d'Alep témoigne de la richesse et de la diversité de ses occupants successifs. De nombreuses périodes de l'Histoire ont imprimé leur marque sur le tissu architectural de la ville. Des vestiges de constructions et d'éléments hittites, hellénistiques, romains, byzantins et ayyoubides sont intégrés dans la Citadelle massive qui subsiste. Le mélange de différents bâtiments -, dont la Grande Mosquée fondée sous les Omeyyades et reconstruite au XIIe siècle, la madrasa Halawiyé du XIIe siècle, intégrant des vestiges de la cathédrale chrétienne d'Alep, ainsi que d'autres mosquées et madrasas, des souks et des khans - témoigne de manière exceptionnelle des aspects sociaux, culturels et économiques de ce qui fut l'une des villes les plus riches de l'humanité.

- Critère (iv) : Alep est un exemple exceptionnel de ville ayyoubide du XIIe siècle avec ses fortifications militaires, élément essentiel édifié après la victoire de Saladin sur les Croisés. Les douves et le mur défensif surplombant un glacis massif pavé et escarpé, et la grande porte avec son système de mâchicoulis, constituent un ensemble de premier ordre d'architecture militaire, à l'apogée de la domination arabe. Des ouvrages des XIIIe et XIVe siècles, dont les grandes tours et le pont d'entrée en pierre, renforcent la qualité architecturale de cet ensemble. Aux abords de la citadelle, à l'intérieur de la ville, on trouve de nombreuses mosquées de la même période, dont la madrasa el-Firdaws, construite par Daïfa Khatoun en 1235.

Intégrité (2009)
- Les limites du bien suivent la ligne des murs d'enceinte de la vieille ville et de trois quartiers extra-muros : le faubourg nord, et les quartiers nord-est et est. Certains attributs caractéristiques se trouvent en dehors des limites et devraient être protégés par une zone tampon.

- Bien que la Citadelle domine toujours la ville, l'aménagement hôtelier de huit étages du quartier de Bab al-Faraj a eu un impact négatif sur son intégrité visuelle, comme c'était déjà le cas pour de précédentes interventions réalisées avant l'inscription. Il importe de respecter ce qui subsiste de cohérence du tissu urbain, et de remédier en permanence à la fragilité de ce tissu et des vestiges archéologiques, malgré l'absence de conservation.

Authenticité (2009)
- Depuis l'inscription, le plan de l'ancienne ville par rapport à la Citadelle qui la domine est demeuré dans l'ensemble inchangé. Les efforts de conservation menés dans la vieille ville ont en grande partie préservé les attributs de Valeur universelle exceptionnelle. Néanmoins, le cadre est particulièrement vulnérable en raison de l'absence de mécanismes de contrôle au sein des services d'urbanisme, et notamment de l'absence de zone tampon. Les activités historiques et traditionnelles liées au commerce et à l'artisanat se maintiennent et constituent un élément essentiel du maintien de la vie urbaine traditionnelle de l'endroit.

Besoins en matière de protection et de gestion (2009)
- La ville est protégée par la législation sur les Antiquités contrôlée par la Direction générale des Antiquités et des Musées (DGAM).
En 1992, le Projet de réhabilitation de la ville ancienne d'Alep a été mis en œuvre par la Municipalité d'Alep, en collaboration avec des organismes internationaux. En 1999, la Municipalité d'Alep a créé le Directoire de la vieille ville pour aider à la réhabilitation des vieux quartiers. Ses trois départements sont respectivement chargés des études et de la planification, des permis et du suivi, de la mise en œuvre et de l'entretien. Le bureau du Directoire de la vieille ville prépare actuellement un plan d'ensemble de l'évolution de la ville.

- L'aménagement de la ville est étudié dans le cadre du Programme pour l'aménagement urbain durable en Syrie (UDP), réalisation commune d'agences internationales, du Ministère syrien pour l'Administration locale et l'Environnement et d'autres institutions syriennes partenaires. Ce programme aide à la mise en valeur de compétences pour la gestion et l'aménagement urbains durables au niveau national et municipal ; il inclut également un volet de soutien à la réhabilitation de la vieille ville.

Il importe d'encourager des démarches traditionnelles en matière de conservation, restauration, réparation et entretien du bâti. Il faut aussi mettre en place un plan de conservation d'ensemble incluant une réglementation d'urbanisme sur la hauteur du bâti et la densité des nouveaux aménagements dans des zones précises, ainsi qu'une politique générale de protection des vestiges archéologiques mis au jour lors de travaux infrastructurels et d'aménagements. Il faudrait aussi créer une zone tampon imposant des contraintes d'urbanisme appropriées.

Description longue
[Uniquement en anglais]
- Aleppo has exceptional universal value because it represents medieval Arab architectural styles that are rare and authentic, in traditional human habitats. It constitutes typical testimony of the city's cultural, social, and technological development, representing continuous and prosperous commercial activity from the Mameluke period. It contains vestiges of Arab resistance against the Crusaders, but there is also the imprint of Byzantine, Roman and Greek occupation in the streets and in the plan of the city.

- Located 350 km north of Damascus at the crossroads of several trade routes, Aleppo was very prosperous from the 3rd millennium BC, a prosperity it preserved throughout its evolution and its settlement. The old city was surrounded by a defensive enclosure, flanked by towers and entered by fortified gates from the Islamic era. Aleppo is famous for its mosques, madrasas (the Fardos Madrassa is one of the outstanding religious buildings) and churches. It is still a very active Arab commercial city. Aleppo has a jumble of houses in the subtlest pastel colours with slender minarets and, dominating it all, the great mass of the Citadel. The southern ramparts, partly cleared of houses, lead to the impressive of all the fortified gates, Bab Qinnesrin.

- The al Gassa- skirts the Jdeideh, 'old houses' quarter, with its beautifully decorated courtyards. All the houses here are built from fine limestone, lining narrow streets without shops and sometime vaulted. This lead through the souks, covered by vaulted roofs. The al Joumrok khan (Customs Caravanserai) dates from the 17th century: French, English, and Dutch merchants traded here and their consuls were obliged to live here. In a corner a staircase leads up to a private house which was the Venetian consulate from the 15th to the 19th century when it became the residence of the Belgian consul; at the present time the house conserves its typically Venetian style. Over many generations men of taste have built up a priceless collection of works of art from every country between China and.

- The Jami al Kabir entrance (Umayyad or Great Mosque) is opposite an old Koranic school, the al Halawyah Madrassa, installed in the former Byzantine cathedral erected at the command of the Empress Helena. The Great Mosque was founded in the early Islamic period, but there is little to see that dates from that time. The Mameluke minaret dates from 1090 and is, with its fine proportions and Kufic inscriptions, a good example of the great period of Islamic architecture in Syria. The north facade is one side of the square.

- A ring of crenellated walls and towers rises rise 50m above the city from a steep glacis, encircling a mass of ruins of every period. The nail-heads on the doors themselves are beautifully worked, the lintels have comic or enigmatic carvings on them, and there are fine Kufic inscriptions calling upon the power and the mercy of Allah. The interior of the citadel shows all too clearly how it has been ravaged by enemies (the Mongols invaded it twice) and shattered by earthquakes (that of 1822 was particularly devastating).

- St George's Cathedral stands behind a labyrinth of narrow streets on a tiny square. The postern gate in the middle of the ramparts (Bab Antakia) is the Antioch Gate. Beyond there are many important monuments - the little domed Byzantine church converted into a mosque; a prison with dungeons dug into the rock; a stretch of wall 4 m thick, the base of a Syrio-Hittite temple; the remains of a great mosque built by Saladin's son; a covered building containing sculpture and objects from various periods found on the site; the tomb of Emir Zaher Ghazi (son of Saladin) in an annex to a madrasa founded during the Crusader period.

- The 13th century royal palace, with its fine stalactite and honeycomb entrance porch, is inlaid with white marble. The throne room, dating from the Mameluke period (15th-16th centuries) has been tastefully restored: Syrian artists and craftsmen have recreated the luxurious setting of the court - the ceiling with its decorated beams and caissons, lighting, windows, polychrome columns - all are a tribute to their skill. There are around 200 minarets, some squat like defensive towers, others slender as needles. On the other side stands a fine octagonal, part of the 15th century al Atroush mosque.
 
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