.:: La commission nationalle syrienne pourl'education ,la science et la culture::.
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    De de la réunion du Comité national avec le ministre de l'Education
     
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    From the meeting of the Secretariat of the National Commission with His Excellency the Minister of Education
     
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    vieille ville de Damas et le chateau
     
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    Alep
     
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    Palmyra
     
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    Bosra Sham
     
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    Citadelle de Hosn
     
Palmyre
- Oasis du désert de Syrie au nord-est de Damas, Palmyre abrite les ruines monumentales d'une grande ville qui fut l'un des plus importants foyers culturels du monde antique. Au carrefour de plusieurs civilisations, l'art et l'architecture de Palmyre unirent aux Ier et IIe siècles les techniques gréco-romaines aux traditions locales et aux influences de la Perse.

Valeur universelle exceptionnelle
Brève synthèse
- Oasis du désert de Syrie au nord-est de Damas, Palmyre abrite les ruines monumentales d'une grande ville qui fut l'un des plus importants foyers culturels du monde antique. Au carrefour de plusieurs civilisations, l'art et l'architecture de Palmyre allièrent aux Ier et IIe siècles les techniques gréco-romaines aux traditions locales et aux influences de la Perse.

- Mentionnée pour la première fois dans les archives de Mari au IIe millénaire av. J.-C., Palmyre était une oasis caravanière établie lorsqu'elle entra sous contrôle romain dans la première moitié du Ier siècle et fut rattachée à la province romaine de Syrie. Elle devint peu à peu une cité prospère sur la route commerçante reliant la Perse, l'Inde et la Chine à l'Empire romain, au carrefour de plusieurs civilisations du monde antique. Longue de 1100 m, la grande colonnade constitue l'axe monumental de la ville qui, avec d'autres rues secondaires perpendiculaires également bordées de colonnes, relie les principaux monuments publics dont le temple de Bel, le Camp de Dioclétien, l'Agora, le Théâtre, d'autres temples et des quartiers d'habitations. L'ornementation architecturale, qui présente notamment des exemples uniques de sculpture funéraire, associe les formes de l'art gréco-romain à des éléments autochtones et à des influences perses dans un style profondément original. En dehors de l'enceinte fortifiée, se dressent les vestiges d'un aqueduc romain et d'immenses nécropoles.

- La découverte des ruines de la cité par des voyageurs aux XVIIe et XVIIIe siècles a influencé par la suite les styles d'architecture.
Critère (i) : La splendeur des ruines de Palmyre qui se dressent dans le désert syrien au nord-est de Damas témoigne de la réalisation esthétique unique d'une oasis caravanière prospère, tour à tour indépendante et soumise à Rome du Ier au IIIe siècle. La grande colonnade constitue un exemple caractéristique d'un type de structure qui représente une évolution artistique majeure.

- Critère (ii) : La reconnaissance de la splendeur des ruines de Palmyre par des voyageurs aux XVIIe et XVIIIe siècles a eu une influence décisive sur le renouveau ultérieur des styles d'architecture classiques et de l'urbanisme en Occident.

- Critère (iv) : La grande colonnade monumentale, ouverte au centre et flanquée de bas-côtés couverts, les rues secondaires perpendiculaires de conception identique et les principaux monuments publics illustrent de manière exceptionnelle l'architecture et la configuration des villes à l'apogée de l'expansion de Rome et de son engagement en Orient. Le grand temple de Bel est considéré comme l'un des plus importants monuments religieux du Ier siècle en Orient par sa conception unique. Le traitement de la sculpture et de la gravure de l'arc monumental par lequel on pénètre dans la cité depuis le grand temple est un exemple exceptionnel d'art palmyrénien. Les monuments funéraires de grande envergure situés en dehors de l'enceinte fortifiée, dans la « Vallée des Tombeaux » témoignent de remarquables méthodes de décoration et de construction.

Intégrité (2009)
- Tous les éléments essentiels, dont la grande colonnade, les principaux bâtiments publics et les monuments funéraires, sont situés à l'intérieur des limites. Les tombeaux-tours et la citadelle sont vulnérables aux plus légers séismes et à l'absence de conservation. Depuis l'inscription, la population de la ville adjacente s'est développée et empiète sur la zone archéologique. Malgré l'accroissement de la circulation, la route principale qui traverse le site a été déviée. Le développement du tourisme exerce des pressions sur les installations situées dans le périmètre du bien.

Authenticité (2009)
- La grandeur et la splendeur des éléments essentiels est bien mise en valeur. Le cadre est néanmoins vulnérable à l'empiétement de la ville adjacente, qui pourrait avoir un impact négatif sur la perception des vestiges en tant qu'oasis, étroitement liés à leur environnement désertique.
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Besoins en matière de protection et de gestion (2009)
Le site a été classé monument national et il est maintenant protégé par la Loi nationale sur les Antiquités n° 222, telle qu'amendée en 1999. Une zone tampon a été établie et proclamée en 2007 mais n'a pas encore été soumise au Comité du patrimoine mondial.

- Le plan d'action stratégique régional actuellement en préparation devrait fournir des orientations permettant d'étendre et de redéfinir le site en tant que paysage culturel, en tenant compte des zones de transition autour du site archéologique, de l'oasis et de la ville.
Il importe maintenant d'établir un plan de conservation et de restauration qui traite totalement les problèmes complexes que pose ce vaste site aux multiples aspects. Cela permettrait une gestion coordonnée, l'établissement de priorités claires et d'une stratégie de tourisme culturel, et la résolution des problèmes liés à l'expansion de la ville voisine.
Description longue
[Uniquement en anglais]
- Palmyra exerted a decisive influence on the evolution of neoclassical architecture and modern urbanization.The city offers the consummate example of an ancient urbanized complex, for the most part protected, with its large public monuments such as the Agora, the Theatre and the temples.

- Alongside these, the inhabited quarters are preserved, and there are immense cemeteries outside the fortified enceinte. Palmyran art, for which the great museums of the world now vie, unites the forms of Graeco-Roman art with indigenous elements and Iranian influences in a strongly original style. As the crossroads of several civilizations, it is here that unique creations came into existence, notably in the domain of funerary sculpture.

- Since prehistory there has been human settlement in this area, from the Palaeolithic and Neolithic eras. Palmyra is a fertile oasis located close to a mountainous passage, in the heart of the Syrian desert. It developed into a staging post between Al-Shaam and Iraq, the Arab Gulf and Persia and the Mediterranean. It was to the exploitation of this rich caravan trade that the city owed its prosperity and importance. Palmyra established itself as the most important market for Eastern products and the leading caravan city of the Roman Empire, taking over a role that had previously been performed by Petra. This began when the emperor Trajan in AD 105-6 incorporated it into the new province of Arabia, following the annexation of Nabatea, a client state that controlled much of the trade with the East.

- During the 3rd century AD, with the accession of the Sassanid dynasty to the Parthian throne and the resulting resumption of hostilities against the Romans, Palmyra also assumed an important strategic and military role: the nobleman Septimius Odaenathus obtained support and recognition from Rome, as an ally in their struggle against the Sassanids. When the Emperor Valerian was defeated and captured by the King of the Parthians, Odaenathus took a stand in defence of the empire and Valerian's son, Gallienus, winning a series of military victories. He was succeeded on the throne by his younger son from his second marriage, Wahballath, under the regency of his mother Zenobia, who invited to her court as her son's preceptor Cassius Longinus. She conquered all of Syria and extended her dominion as far as Egypt and Anatolia. Palmyra, which was spared at first, made an attempt at rebellion but was quickly sacked and plundered, and the city walls were destroyed. It was the beginning of the city's decline, but the myth of the queen of Palmyra, Zenobia, was not destroyed. She was the incarnation of the finest male and female virtues, which were to outlive the collapse of the ancient world.
Palmyra was a wealthy caravan centre from 44 BC to AD 272, alternately independent from and under the rule of Rome, which during the 2nd and 3rd centuries was richly embellished. The grand colonnade, 1,100 m in length, which links the temple of Bel with the so-called Camp of Diocletian, is the monumental axis of the city, with its open central street flanked by covered lateral passages. The principle of the colonnaded portico is to be found in the secondary axes, which run perpendicular to the grand colonnade, and certain of these date back to the 2nd century. The colonnade is not perspectival in its progress: the two areas are not aligned with each other, and so it takes a sharp turn before straightening out again at the three-arched Triumphal arch dating from the Severan period, only to undergo a further adjustment to align itself with the so-called Tetrapyle, two pairs of floral columns symmetrically arranged on tall monumental bases. The temple proper, built in AD 32, stood at the centre of a sacred precinct which was later bounded by a broad porticoed peribolos with a double order of columns on the interior, punctuated on the exterior by elegant Corinthian pilaster strips.
Outside the inhabited town, along the four main access roads to the city, stood four cemeteries, which feature three types of tomb. The oldest and most distinctive group is represented by the funerary towers, tall multi-storey sandstone buildings belonging to the richest families. On the fronts of those that survive, foremost among them the Tower of Elahbel, there is an arch with sarcophagus halfway up, which in ancient times supported a reclining statue. Corridors and rooms were subdivided by vertical bays of loculi, closed by slabs of stone carved with the image of the deceased and painted in lively colours.
 
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